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Réseaux sociaux et emploi: un lien étroit

2 décembre 2009

Réseaux sociaux et emplois: un lien étroit

      Aujourd'hui les réseaux sociaux en ligne tels que Facebook ou encore Twitter sont en plein boum, il est maintenant possible d'être au courant des faits et gestes de ses "amis" mais également de tout son entourage. La vie privée devient publique et donc accessible à tous.

      Le monde professionnel s'infiltre, aujourd'hui, de plus en plus dans la vie privée. Les stratégies RH en profitent pour cerner leurs employés ou futurs recrues ainsi il est important de gérer votre E-réputation.

      Du recrutement au licenciement il n'y a qu'un pas, ces réseaux peuvent soit vous etre d'une grande aide dans votre recherche d'emploi soit, au contraire, vous ramener à la case "départ".

     A travers ce blog, nous tenterons de présenter les divers effets possibles de ces réseaux sociaux sur l'emploi.

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7 octobre 2009

Bibliographie

ANDERRUTHY, Jean-Noel. Technique de veille et d'e-réputation. Objectifs solutions, 2008. 355 pages.

AYMERIC, Vincent. Votre image candidat. Projet professionnel, 2008. 175 pages.

BALAGUE, Christine. FAYON, David. Facebook, twitter et les autres: un virage à ne pas rater. Pearson village mondial, 2010. 256 pages.

BONI, Alexandre. STEMART, Nicolas. Facebook et les autres réseaux sociaux. [1ère éd.]. Micro Application, 2008. 234 pages.

BRIARD, Emmanuel. BONTEMPS, Audrey. Entrer dans la toile de mon réseau! Edipro, 2009. 176 pages.

CANIVET, Isabelle. Bien rediger pour le web: Et améliorer son référencement naturel. Eyrolles, 2009. 412 pages.

CARDON, Dominique. Sociogeek, identité numérique et réseaux sociaux. FYP, 2009. 96 pages.

FAYON, David. Web 2.0 et au delà. Economica, 2008. 204 pages

LEFEBVRE, Alain. Les réseaux sociaux. [2ème éd. revue et augmentée]. M21 Editions, 2008. 200 pages.

NICOLIER, Eric. Facebook et les autres réseaux sociaux. Micro Application, 2008.

GRARADJI, Nadia. France5 Emploi. Paris. 2009. (consulté le 21 octobre 2009). <http://emploi.france5.fr/emploi/trouver-emploi/recrutement/39636917-fr.php>

MEHREZ, Florence. France5 Emploi. Paris. 2009. (consulté le 21 octobre 2009). <http://emploi.france5.fr/emploi/trouver-emploi/59024406-fr.php>

BASTIDE, Alain. Indexel.net. 2008. (consulté le 21 octobre 2009). <http://www.indexel.net/applications/quelle-place-pour-les-reseaux-sociaux-en-entreprise.html>

 BORDAGE, Frédéric. Indexel.net. 2007. (consulté le 21 octobre 2009). <http://www.indexel.net/management/identite-numerique-gerer-sa-reputation-en-ligne.html>

BORDAGE, Frédéric. Indexel.net. 2008. (consulté le 21 octobre 2009). <http://www.indexel.net/management/reseaux-sociaux-comment-en-tirer-profit.html>

MALECOT, Christian. Jobetic Web Emploi. 2007. (consulté le 4 novembre 2009). <http://www.jobetic.net/Candidats-faut-il-avoir-peur-de-Facebook_a903_2.html?preview=1>

MALECOT, Christian. Jobetic Web Emploi. 2007. (consulté le 4 novembre 2009). <http://www.jobetic.net/Candidats-faut-il-avoir-peur-de-Facebook_a903_2.html?preview=1>

M.-C. B. Le Figaro Actualité. Paris. 2009. (consulté le 25 novembre 2009). <http://www.lefigaro.fr/web/2009/11/12/01022-20091112ARTFIG00600-nkm-contre-le-big-brother-numerique-.php>

BENARD, Jean-claude. Moteurzine. 2009. (consulté le 20 décembre 2009). <http://www.moteurzine.com/2009/02/06/entreprises-jouez-le-jeu-des-communautes/>


 

7 octobre 2009

"Etude universitaire"

Pour enrichir notre blog, nous nous sommes intéressées à l’étude intitulée «Surveillance et recrutement des profils sur Facebook» d’une étudiante en master «Arts, Lettres et Communication» à l’université Rennes 2. 

Nous avons choisi son travail car il est extrêmement ciblé sur le sujet de notre blog, en plus de cela les ouvrages sont assez rares puisque les réseaux sociaux sont un phénomène récent. 

Nous avons sélectionné les deux premières parties de son analyse qui tendent à montrer l’absence de frontière entre vie privée et vie professionnelle sur ces réseaux. 

Nous verrons, tout d’abord, quel est l’intérêt des ressources humaines à utiliser Facebook pour le recrutement puis, en seconde partie, que cette intrusion du monde professionnel dans la vie des facebookeurs peut aussi être dangereux et qu’il convient donc de surveiller son e-réputation. 

1)Facebook est en train de devenir le lieu de recrutement des futurs cadres. Ce nouvel outil valorise aussi bien le candidat que l’entreprise qui s’y inscrivent. En effet le premier démontre sa maitrise du Netware alors que le second montre son adaptabilité aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les avantages des ressources humaines à surfer sur Facebook s’élèvent au nombre de quinze. Il y a, notamment, le fait d’interagir avec son public, de mieux connaitre ses collègues ou encore de veiller sur son secteur d’activité c’est pour toutes ces raisons que les professionnels des ressources humaines ne peuvent pas se permettre de passer à coté de ce nouvel outil. 

Aujourd’hui les recruteurs surfent sur les profils Facebook des possibles futures recrues bien qu’il  faille, évidemment, ne pas faire de généralités car il n’y a pas toutes les entreprises qui procèdent de cette manière. Cela permet aux employeurs d’être en possession d’un grand nombre d’informations sur la personne comme par exemple sa religion ou ses préférences sexuelles alors qu’ils n’oseraient certainement jamais poser de telles questions lors des entretiens car ce serait considéré comme indiscret. 

Sur Facebook, il est possible de montrer sa personnalité et « sa part humaine » selon Frédéric Beck, consultant à l’Apec alors que c’est presque impossible de se dévoiler de cette manière lors d’un entretien car les candidats respecteront, presque toujours, les normes établies et ne sont donc pas « naturels ». 

La différence qu’il y a avec d’autres réseaux sociaux comme Linkedln qui sont spécialisés dans la recherche d’emploi est que Facebook permet d’ajouter des informations qui ne peuvent être présentes dans un CV telles les passions par exemple. 

Il convient de rajouter que les réseaux sociaux ne servent pas  uniquement à rechercher des jeunes diplômés à la recherche d’un emploi mais avant tout à « chasser » les personnes talentueuses et peu importe si elles sont déjà salariées. Le but est donc bien de recruter les meilleurs éléments quitte à les pousser à démissionner de leurs postes pour venir travailler pour eux. 

Les rôles sont inversés parfois, les entreprises se mettent en avant pour attirer les « perles rares », Facebook est un « lieu » où il faut être vu car c’est « branché », il permet de gagner en visibilité comme le ferait une publicité sauf qu’ici c’est gratuit. Cela permet à l’entreprise de cibler et d’attirer les candidats prestigieux. 

Sur ce fameux site, il n’y a pas de pression, les gens y sont naturels car la confrontation reste virtuelle. Ils sont plus décontractés et donc plus abordables. 

Le fait que l’on puisse adhérer à de nombreux groupes facilite la tache aux recruteurs car ça leur permet de classifier leurs potentielles recrues. 

Bien que les entreprises se mettent en avant sur ces sites, il convient que les candidats en fassent de même. Par exemple avoir peu d’amis peut être mal perçu par les recruteurs surtout quand on est à la recherche d’un emploi dans la communication. Il ne faut pas non plus être trop sérieux sous peine d’avoir l’air trop professionnel et donc « faux » pour le recruteur.

2)Avant même d’argumenter à ce sujet, il faut expliquer ce qu’est l’e-réputation. Ce terme désigne « la traçabilité des faits et gestes des internautes sur le Web ». La réputation sur internet devient mondiale et publique. Facebook permet de se faire connaitre et d’être reconnu mais ce réseau peut également nuire à l’idée que les gens se font de nous comme par exemple une photo, un commentaire déplacé ou encore un surnom. 

Pire que de se faire moquer, il est même possible de se faire renvoyer à cause de Facebook comme le titre l’auteur. En étalant ses faiblesses sur Facebook, même si ce n’est pas voulu, ou encore ses opinions l’entreprise est mise à mal car l’employé est censé faire la fierté de son entreprise. Le risque pour l’entreprise est que l’employé peut divulguer des informations confidentielles, ses propos peuvent être contraires aux valeurs défendues par son entreprise.

Ces réseaux sociaux et, notamment, Facebook peuvent promouvoir une entreprise grâce à l’image véhiculée par ses employés sur les photos ou encore selon leurs commentaires mais ils peuvent également détruire une réputation par le même biais c’est pour cela que les entreprises doivent effectuer une réflexion sur la place de Facebook dans une communication externe.


Commentaire critique 

Il faut apporter une argumentation critique à cette étude pour avoir un jugement plus objectif sur les attraits des réseaux sociaux en matière d'emploi. 

Il est vrai que grâce à Facebook, notamment, nous pouvons mettre nos profils en avant en affirmant nos goûts, nos passions, nos humeurs. Tout ceci peut, évidement, jouer en notre faveur car, comme nous l'avons dit précédemment, les recruteurs cherchent des personnalités atypiques et par le biais de Facebook, ils ont la possibilité de savoir qui est exactement le candidat sans même avoir à lui poser la question. Les postulants qui se verraient refuser un poste pourraient se plaindre de discrimination car cet outil permet, avant tout, de sélectionner les individus selon leur personnalité plutôt que pour leurs compétences alors que les gens se battent pour que les demandeurs d'emploi soient égaux et qu'aucune information personnelle ne soit divulguée sur les CV, même pas une photo ou un nom. 

De plus, le fait d'interagir dans la vie privée des employés ou des futures recrues est extrêmement déstabilisant pour ces derniers. Il est important de garder une frontière bien distincte entre nos activités professionnelles et celles personnelles. Les ressources humaines ou les "patrons" peuvent se sentir en toute légalité puisque rien ni personne ne les empêche d'obtenir des informations de la sorte et ceci est même "à la mode". Cette pratique est, tout de même, à bannir car les supérieurs hiérarchiques n'ont pas à avoir une vue d'ensemble sur nos activités extérieures, tous nos faits et gestes se verraient épiés alors que justement ce qui se passe en dehors du travail est fait pour décompresser et redevenir naturel, plus entier et moins encadré. 

Les recruteurs jugent souvent à l'activité qui se passe sur notre espace virtuel. Ils estimeront, avant tout, quelqu'un qui a beaucoup d'amis et qui "fait vivre" son blog, en plus de cela il ne faut pas avoir des amis bien plus qualifiés et intéressant que soi par peur d'être dévalorisé face à une telle personnalité. Ceci est contestable car beaucoup de gens sont extrêmement actifs et ne prennent pas le temps de créer ou encore de s'occuper de leurs réseaux sociaux, le fait d'avoir deux amis ou des centaines ne signifie donc rien si ce n'est l'attrait qu'à la personne pour les activités technologiques. Le second commentaire est tout aussi discutable, il serait scandaleux de décliner une "demande d'ajout à une liste d'amis" pour la seule raison que la personne "gagne à être connue" et que, par conséquent, elle risque de faire de l'ombre à son amie. 

7 octobre 2009

"Revue de presse"

Les propos engagés dans cet article sont des paroles rapportées. Les points de vue exposés sont ceux de politiciens, consultants en ressources humaines, recruteurs, journalistes et autres professionnels.

Pour certains, les entreprises, qui utilisent les réseaux sociaux personnels tel que Facebook, auraient pour principales cibles les consommateurs, des clients potentiels. Le but recherché est alors le profit. Pour d’autres, les entreprises s’aident de ces outils pour leurs recrutements. Internet est un moyen de s’informer sur n’importe qui et n’importe quoi. L’entrepreneur peut donc s’informer sur un candidat à l’embauche avant un entretien. Le recruteur peut, de cette façon, sortir du cadre conventionnel du CV et tenter de mieux connaître les salariés.

Les jeunes, de 15 à 24 ans, sont les plus nombreux sur les réseaux sociaux en ligne. 88% d’entre eux en sont des consommateurs. Les principales activités d’un usager restent dans le domaine social et ne touche pas le domaine professionnel. Exploiter ces réseaux pour en faire profiter sa carrière n’est pas encore dans l’idée de tous.

Les entreprises exploitent de plus en plus ces outils pour plusieurs de leurs activités dont le recrutement. Des réseaux sociaux dédiés à l’emploi existent sur lesquels des utilisateurs sont attentifs à l’image qu’ils diffusent puisqu’elle leur sert de CV. Ces réseaux permettent aux recruteurs de sélectionner rapidement les salariés dont ils ont besoin sur des critères très précis.

Le danger se présente lorsque les entreprises dépassent le cadre professionnel et s’infiltrent dans les réseaux personnels et ludiques où les usagers sont moins vigilants quant aux informations diffusées sur eux. Les entreprises dépassent alors la frontière entre vie professionnelle et vie privée pour collecter des informations. Au Royaume-Uni, 7,5% des recruteurs utilisent les réseaux sociaux comme compléments aux entretiens. Des prédictions laissent penser que cette nouvelle technique sera également de plus en plus employée en France à mesure de l’expansion de ces réseaux.

Les réseaux sociaux peuvent être bénéfiques dans la carrière professionnelle d’un utilisateur à condition qu’il ait un savoir-faire technique suffisant pour contrôler les informations diffusées le concernant. L’avantage d’un profil sur un tel réseau est de se démarquer des autres candidats à l’embauche par une touche d’originalité. Cela lui permet aussi d’approfondir la présentation de ses intérêts et réalisations, ce qu'il ne peut pas toujours faire lors d’un entretien. Ces réseaux peuvent aider à imposer sa présence et à s’adapter à un futur environnement professionnel.


Le cas de facebook 

Les utilisateurs s’ouvrent facilement sur ce site et ne sont pas toujours vigilants quant aux conséquences éventuelles des informations publiées les concernant. Le succès de Facebook incite les entreprises à s’en servir dans leurs recherches de nouveaux employés. Facebook peut donc booster une carrière professionnelle à condition d’y avoir une image satisfaisante.

La première solution pour ne pas mélanger données personnelles et publiques, est de limiter l'accès aux informations diffusées.

Les plus grandes entreprises françaises, certaines membres du CAC 40, recrutent sur Facebook. L’application « work with me » leur permet de faire apparaître les offres d’emploi via le profil de leurs collaborateurs.

Un consultant en ressource humaine s'oppose à toute revendication d’utilisateurs en affirmant que c’est à eux de valoriser les informations qu’ils donnent sachant qu’ils sont dans un environnement professionnel.


Recherche de Solutions

Nathalie Kosciusko-Morizet (surnommée NKM) est secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique depuis janvier 2009. Elle tente de mettre en place une charte pour « assurer le droit à l’oubli numérique ». Le but est de protéger les données personnelles laissées par les utilisateurs de Facebook en leur permettant de revenir sur ces informations. Une charte devrait aboutir avant fin mars 2010, pour un «engagement visant à renforcer le respect de la vie privée sur Internet».

D'autre part, Alain Gavand, consultant et président de l'association «A compétence égale», lance la «charte Réseaux sociaux, Internet, vie privée et recrutement» afin d’enrayer les discriminations à l’embauche. Une attention rassure les internautes qui pourraient croire que ce projet tournera à la censure tandis qu’une note précise, que selon la majorité, il appartient aux entreprises de respecter les limites du privé.

Par ailleurs, si l’Etat français peut protéger les internautes des entreprises françaises, il n’en est rien pour les firmes étrangères. Pour cela, NKM défend la naissance d’une «harmonisation de la protection des données personnelles et pour la mise en place d'un droit à l'oubli» au niveau international lors du 4ème forum mondial de la gouvernance sur Internet.

Les sénateurs Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier ont voulu aller plus loin en déposant un projet de loi «visant à mieux garantir le droit à la vie privée à l'heure du numérique».

L’objectif de ces démarches est de sensibiliser les internautes aux effets des réseaux sociaux, de les rendre acteurs de leur propre protection. Concernant les entreprises, elles les incitent à s’orienter davantage vers des réseaux sociaux professionnels tels que Viadéo et Linkedln ou bien constituer des groupes sur les réseaux personnels dans lequel le candidat ira volontairement. Dans ces cas, la responsabilité de l’usager sera pleine et consciente. Du côté des sites web, il deviendrait obligatoire d'afficher «une information claire, accessible et spécifique» sur la durée de conservation de leurs données personnelles et de faciliter la suppression de celle-ci.

 

Commentaire critique

Les informations extraites des articles trouvés soulèvent des problèmes intéressants et relativement récents.

Les réseaux sociaux sont apparentés aux médias dans le sens où ils représentent une source d’informations. Cette source est à gérer avec précautions par les usagers. Les sites web de réseaux sociaux « personnels » logent, en effet, un très grand nombre d’informations à propos de leurs adhérents, qui ne sont pas toujours à l’abri des regards extérieurs.

Se servir des réseaux sociaux comme appui à son CV peut être habile. En plus de l’originalité, cela permet à un candidat d’approfondir sa personnalité et ses intérêts ce qu'il ne peut toujours pas se permettre en entretien par manque de temps ou bien par manque d’aisance. En effet certains donneront une meilleure prestation à l’écrit qu’à l’oral.

Dans le milieu professionnel les conséquences peuvent être positives à qui sait profiter de cette occasion pour se construire une image flatteuse, comme désastreuses pour les moins vigilants.

Il est juste d’insister sur la responsabilité de l’internaute et d’essayer d’aviver son attention. Cependant des «fuites» sont toujours présentes. Des informations peuvent être émises indépendamment de la volonté d’un internaute, des critiques extérieures, par exemple, peuvent détériorer son image en influençant le regard des autres.

Il est faux de dire que Facebook est un environnement professionnel même si certaines de ces nouvelles applications pourraient faire croire le contraire. Séparer nos informations personnelles de celles pouvant être publiques est certes une première solution mais ne suffit pas toujours. En effet pour les plus tenaces, d’autres solutions, telles que les logiciels illégaux, existent pour accéder à ces informations. 

Concernant les projets de loi, il semble difficile de mettre de place une gouvernance mondiale. Les  ambitions de la secrétaire d’Etat NKM ont déjà été concrétisées par l’article 7 de la déclaration des droits fondamentaux numériques qui garantit le droit à l'anonymat numérique. Ses projets de loi suscitent des critiques de certains internautes qui trouvent paradoxale le fait de défendre la surveillance sur le web via Hadopi (loi qui tente de lutter contre le piratage ) et d’accuser ensuite des grands groupes de surveiller les internautes.


7 octobre 2009

Edito

Internet est le média qui a révolutionné les techniques de communications du 20ème siècle. Les réseaux sociaux en ligne en sont un exemple. Facebook, le leader de ces réseaux rassemble, aujourd’hui, 350 millions d’adhérents à travers le monde. Ces millions d’internautes sèment une quantité importante de données personnelles ce qui peut être regrettable pour leur carrière professionnel.

Plusieurs cas ont été révélés :

- Des employés ont été licenciés pour avoir ouvertement critiqué leur employeur sur un réseau social

- Une femme quasi embauchée n’a pas été recrutée après avoir émis ses doutes quant à son futur emploi sur Twitter

- Une employée a été licenciée pour avoir changer son statut sur son compte Facebook durant son arrêt maladie

- Un employé a été renvoyé à cause de son compte Facebook. Son supérieur aurait découvert une photo de lui à une soirée alors qu’il avait quitté son travail pour « urgence familiale ».

D’autres usagers de réseaux sociaux ont été confrontés à ce type de problème. La meilleure solution serait de veiller à rester neutre, à n’avoir aucun « parasite» sur son profil bien que cette action est parfois limitée.

Les nouvelles applications en vogue sur Facebook cherchent à amener ses membres  à communiquer leur avis (sur leurs amis, etc.), à tracer leur profil, bref, à des informations qui peuvent intéresser aussi bien les marketteurs que les recruteurs. Les auteurs des applications sur Facebook ont un accès privilégié à  certaines des données des utilisateurs  qui peuvent être communiquées à d’autres entités ou personnes.

Les tentatives de projets de loi aboutissent difficilement. Le 4ème forum mondiale de la gouvernance sur Internet n’a pas abouti à de nouvelle loi protégeant le droit à l’anonymat, une nouvelle rencontre est programmée en juin 2010 pour le « droit à l’oubli ».

Afin de mettre en accord les recruteurs et internautes, certains réseaux sociaux professionnels fusionnent avec les réseaux sociaux personnels, par exemple il est possible de rendre accessible son profil 6nergie via son profil Facebook depuis fin 2007.

 

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7 octobre 2009

Espace de discussion

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Réseaux sociaux et emploi: un lien étroit
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